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2014/08/30

Petit à petit...

... je me remets au jardin.

Pas grand-chose, désherber le potager, qui a été autonome un mois, récolter deux aubergines, deux potimarrons (le plus gros vient d'une graine dans le compost), des tomates-cerises et de la verveine, semer un rang de haricots verts, couper des ronces...

Hier, je suis allée récupérer mes bonsais, qui ont été bien soignés dans des environnements différents (au soleil, à l'ombre, en serre...) et ont bien profité, eux aussi, de leurs vacances. Le jardin des H. est magnifique, plein de recoins, avec des bananiers géants et le bruit de l'eau dans le bassin.
Mais ses tomates aussi ont été malades.

J'ai distribué les quelques graines rapportées d'Indonésie (lotus et, oui, bananes, il y a quelquefois des graines dans les bananes !) et on va voir pour les boutures - mais une semaine de valise en soute n'est pas idéal...

La campagne est exceptionnellement verte pour la fin août, et hier soir G. est venu faucher le regain du pré. La luzerne qu'il a semée après la moisson du champ de blé est déjà bien verte.
Il m'a dit que le nombre de sangliers diminue sur le causse (la société de chasse locale a volontairement réduit la durée de la période de chasse cette année) et augmente en plaine, les sangliers préfèrent apparemment les champs de maïs - mais que les chevreuils augmentent, et même les grands cervidés, cerfs et biches, jusque là plutôt en forêt de Grésigne.

Et, ouf, on n'a pas parlé de loups...



Sekar, Peni Candrarini



Sindhen, chanteuse de la tradition javanaise, ce qui implique une large part d'improvisation dans l'interprétation, mais aussi compositeur, j'ai entendu pour la première fois Peni à la répétition du 4 août à Solo. 
Peni est très douée, adorable, et elle chantera peut-être en France l'été 2015 !

On peut écrire Candrarini ou Candra Rini - et le C de Candra se prononce "tch".
Sekar, en javanais, c'est Fleur - et aussi traditionnellement le nom d'un morceau de musique.
Sur ce morceau, elle chante debout, ce qui est rare, les sindhens sont en général, comme les musiciens de gamelan, assises sur le sol.

Plus d'infos et d'autres vidéos sur son site.

Enjoy !

2014/08/28

Vieil Etang

J'ai récupéré ma valise ce soir...

... et la petite grenouille en pierre bleue (en vrai, son bleu n'a pas la couleur des photos) du Pasar Triwindu, à Solo !

Rappel : Vieil Etang, ou le haiku en BD... et ses conseils pour l'écriture de haïkus.


2014/08/26

Jardin des Paradis, Cordes (Tarn)

 Créé en 1998 par Eric Ossart et Arnaud Maurières, le jardin des Paradis est géré depuis 2002 par une association. Je l'aime bien et j'y vais assez souvent, pas tous les ans mais presque.
Basé sur la tradition persane des jardins-paradis (de l'eau, des fleurs, des fruits), il m'apparaît actuellement moins novateur (finis, les tapis de fleurs !) mais évidemment il a gagné en maturité.

Il s'étage sur plusieurs petites terrasses, dans le beau site de Cordes.
 La célèbre 'fontaine des seaux' !
Une jolie nouveauté, l'arbre à voeux. Un peu comme à Nurata (Ouzbékistan).
Un endroit intime et agréable où on peut se désaltérer et, éventuellement, acheter quelques plantes...

Leur site - qui ne mentionne même pas Ossart et Maurières ! Bien vérifier les dates et horaires d'ouverture...


2014/08/25

TRACING CONTINUES. PLEASE CHECK BACK LATER

Il y a un site pour "suivre" les bagages égarés, notre référence c'est AUHEY60840, et voici le message qu'on obtient depuis le retour.
Ganesh, entrée d'hôtel, Ubud (Bali)


Heureusement, j'avais dans le sac à dos, en cabine, le plus important, mon carnet, la trousse à crayons (mais pas la boîte d'aquarelle et les pinceaux), une boîte de petits coquillages et coraux ramassés sur les plages, le serundeng pedas, ce fameux mélange d'épices demandé par KL, et acheté à l'aéroport de Jakarta un tas de petits savons genre Bali Spa (au santal, au frangipanier, au thé vert, café, mango, papaye et coconut ) pour des petits cadeaux, sans compter une infusion de gingembre très hot et très sucrée (jahe, gula)...
Petite offrande sur le trottoir (destinée, donc, aux êtres inférieurs) à Ubud, Bali 


Pour le reste, j'ai dû faire quelques achats de première nécessité, des tennis, des tongs, un short et un maillot de bain (mais il fait froid !),   des câbles pour charger le téléphone et la tablette, et peu à peu je commence à faire mon deuil des deux belles chemises en batik, des ceintures rayées sasak et autres oleh-oleh (ne pas confondre avec ollé-ollé).


Au temple de Sukuh (Java Centre): le bas du corps est "de dos", non ?

Voilà ce que c'est que d'avoir un bilan carbone déplorable en 2014, vous avez beau faire dans le bon sens tout le tour des terrasses de Borobudur,  les offrandes et donations ad hoc à Besakih... le karma, c'est pas ça !
Pour me consoler, imaginer que j'aurais pu ramener, dans ma valise perdue, un double ikat de Tenganan...

2014/08/21

Les faucons, toujours le 6 août

Trois autres photos reçues, elles datent du 6 août. Merci à MB.
A trois, et surtout quand on commence à voler, la place commence à manquer du côté du nid !
 A deux, c'est jouable à la rigueur ...
Mon message précédent : les photos datent aussi du 6 août. 
Quand les oiseaux savent voler, ils ne reviennent au nid que pendant un ou deux jours.
Et les premiers indices, le 19 juillet.

J'épargnerai aux âmes sensibles, no more stress,  la photo du seuil à mon retour...

2014/08/20

Home !

Rentrée cette nuit, en fait via Abu Dhabi-Doha-Barcelone.

Tous nos bagages de soute égarés, mais ça va !

2014/08/18

Abu Dhabi Airport


Il est 21h43 le 18 août, et nous sommes enfin à Abu Dhabi  et on essaie de nous trouver une solution pour rentrer.

En attendant, quelques photos...


2014/08/17

Aéroport de Jakarta

On devait partir à 1h45, l'avion a été ´delayed ´ jusqu'à 10h45 (s'il part bien à l'heure prévue), ce qui nous a d'ores et déjà fait rater toutes nos correspondances et, au mieux, nous amènera deja jusqu'à Abu Dhabi.

D' Abu Dhabi, on verra bien...

2014/08/15

Lombok, dernier jour

BOn part demain.

Dernière matinée à la plage de l'est.
Sur le chemin de l'aller, à marée basse, un bout de mangrove.
Sans doute des palétuviers - on voit bien les pneumophores (racines aériennes).

En bordure de plage, des sortes de yuccas qui doivent être des broméliacées : leurs gros fruits ressemblent à des ananas.

Encore pas une preuve de franchissement de la ligne Wallace, les broméliacées étant, d'après Wikipedia, américaines d'origine !

Ciao la plage... 

Lombok-Jakarta-Abu Dhabi-Rome-Barcelone...

Lombok, villages sasak


Le prétexte était de trouver des timbres et un bureau de poste pour (enfin!) envoyer mes cartes postales, parce qu'en Indonésie il n'y a pas de boîtes à lettres et qu'on ne trouve des timbres que dans les bureaux de poste -les cigarettes, il y en a partout...

Donc, c'est le côté Far West de Kuta-Lombok, il n'y a pas de bureau de poste, il a fallu prendre une voiture (on a décidé de se mettre à la moto en rentrant, c'est très facile à louer) pour aller au plus proche, à une quinzaine de km.

j'ai fait la queue au bureau de poste, bondé mais avec des chaises pour attendre, puis on est allés au village de Sukurara, qui a une coopérative de tisserandes annonçant dans sa pub "traditional hand weaving revival natural colors", on a visité le village et vu plein de tisserandes au travail.

C'est vraiment tissé à la main, mais j'ai des doutes sur les couleurs naturelles...

Au retour vers Kuta, arrêt à Sade, village traditionnel sasak judicieusement placé en bord de route - qui dit traditionnel dit donation à l'entrée et guide obligatoire, comme à Tenganan.

La construction la plus typique, c'est le grenier à riz sur pilotis (lumbung) avec sa plate-forme dessous.
La mosquée et toutes les maisons sont couvertes d'herbes alang-alang, l'intérieur des maisons (Bale tani) et les aménagements sont faits d'un enduit argile-bouse de vache tout brillant et presque toutes les maisons sont des échoppes à touristes !
Réfection d'une toiture ( durée de vie 10 ans).
Près des maisons, jarres à eau et antennes satellites...





2014/08/13

Lombok, Kuta, Pantai Seger

Et voici la plage de l'est, nettement plus proche.
On contourne des récifs, on voit des groupes de singes...
Plages quasi désertes, mais aménagées pour un minimum d'ombre...


Lombok, plage de Mawun

À environ 7 ou 8 km à l'ouest de Kuta, une crique paradisiaque et (quasiment) déserte.

Genre le bout du monde...

Bien qu'on ait franchi la ligne Wallace, j'ai retrouvé mes vieux amis, les pommiers de Sodome rencontrés à Oman (ou leurs très très proches cousins).


Ce soir, on soigne nos coups de soleil... Et demain on va voir les plages de l'est !

2014/08/12

Lombok, frangipaniers en bonsaïs


Dans le sud de Lombok, le climat est plus sec et il n'y a pas de possibilité d'irrigation.
Il n'y a qu'une récolte de riz par an, en profitant de la saison des pluies.
A l'hôtel, des frangipaniers en pot, genre bonsai. Style pas défini mais un peu fantastique.
Je trouve que les frangipaniers ressemblent un peu à des éléphants, avec leurs grosses branches gris clair...

En ce moment, beaucoup sont pratiquement sans feuilles, ce qui ne les empêche pas de fleurir; les fleurs sont très parfumées et, au moins à Bali, les gens les ramassent quand elles tombent et les font sécher. Elles s'achètent 50 000 roupiahs le kg, et servent à fabriquer de l'encens.

Lombok, Senbalun puis Kuta

Hier, c'était encore une journée voyages  : bateau de Bali a Lombot (4h, un slow boat), puis voiture pour aller à l'intérieur, sur les pentes du Rinjani, ou on avait réservé un "lodge".

Quand j'entends lodge, j'entends Redford dans Out of Africa, et c'était pas ça. Une route interminable et dangereuse, on est arrivés à la nuit, il faisait froid, juste de l'eau (vraiment) froide, un accueil moyen et bref, on a décidé de changer de programme.

Je vous montre quand même un volcan, mais pas le Rinjani.
La-haut, c'est le paradis du maraîchage (pas bio, chaque paysan à la sulfateuse sur le dos).

Et voici les bungalows du resto d'a côté (rumah geleng, une architecture apparemment caractéristique de Sembaluń-) notre lodge était nettement moins glamour...

Bref, nous voici à Kuta-Lombok, sur la côte Sud, ne pas confondre avec Kuta Bali. 
Kuta-Lombok ressemble sûrement un peu à ce que devait être Kuta-Bali il y a 40 ans, une station balnéaire un peu sommaire avec de belles vagues, probablement de beaux surfers, des warungs et des vendeuses de sarongs.


Il faut traverser quand même la rue pour aller jusqu'à la plage !

2014/08/10

Bali, Tenganan



Tenganan est un village ´Bali aga ´ - population indigène de l'île, ou balinais de la montagne, 850 habitants environ, à quatre km à peine de Candidasa.

Ils sont endogames et ont conservé des coutumes d'avant Majapahit - le dernier royaume hindouiste de Java, et donc l'arrivée à Bali des javanais hindouistes refusant l'islamisation ( quel siècle, je ne sais pas).

Contrairement aux autres villages balinais, les maisons sont serrées les unes contre les autres, et les portes du village se ferment aux étrangers au coucher du soleil.
Les rues sont très paisibles et sans voitures.

Les villageois sont paysans (riz et légumes), et essaient de compléter leurs revenus avec le tourisme; l'artisanat concerne surtout les tissages d'ikat (ils produisent du coton, qui contrairement à l'Ouzbekistan pousse ici dans de vrais arbres) et les manuscrits en ancien balinais sur feuilles de palmier lontar.
Il y a donc un certain nombre de boutiques dans les maisons, et même des pommes rouges de Chine dans la petite épicerie du village !

Tenganan est surtout connu pour sa technique de double ikat (on ´ikate ´ les fils de chaîne et les fils de trame); malheureusement, on n'a vu aucune tisserande, et les boutiques vendent un peu de tout, y compris des batiks et des écharpes en jacquard industrielles.
Les double-ikats sont (relativement) très chers, mais je vous en montre quand même !

Ces tissus ont une fonction magique de protection et, bien sur, chaque motif représente quelque chose du contexte matériel ou symbolique des habitants.

J'ai acheté une ceinture et une petite natte ikatee - centre de table, bu un thé au café du village (hors de l'enceinte) et je suis redescendue à pied, jalan-jalan.
Presque à Candidasa, j'ai réalisé que j'avais oublié la-haut mon apn, et je suis remontée, un peu à pied un peu à moto-stop.
Retrouve mon apn au sommet d'un très haut temple domestique,où je l'avais posé à côté d'une carambole tombée de l'arbre.
 Ouf. 
Grace aux dieux, sans doute...

De haut en bas : un dodol (friandise achetée à l'épicerie, farine de riz et gula Bali, genre caramel Dupont d'Isigny géant, 12000 calories minimum), une graine non identifiée, une graine de kapokier, et la fameuse carambole (star fruit)!
18h- Retour de plage. La mer est haute le matin, basse le soir.

 


2014/08/09

Bali : Ciao Ubud, hello Candidasa

Dernière image à Peliatan, un petit autel domestique.

Juste deux heures de route vers Candidasa, sur la côté est.

Encore un super hôtel, et on est près de la mer.
Après-midi piscine-bronzage, c'est bon de temps en temps.
Il y a des pirogues à balanciers et la montagne en arrière- plan.

À peine 18h, déjà le crépuscule.


18h25, de la terrasse de ma chambre...

2014/08/08

Bali, Peliatan, répétition


Entrée de maison balinaise.


Hier matin, quelques joueurs de gamelan font une pause.

Le spectacle du 11 août se prépare. 

Hier soir, répétition sous le bale d'a côté; les femmes (qui dansent et chantent) et les jeunes gens qui jouent du gamelan ont encore du mal à se coordonner.
Les garçons répètent, les femmes attendent.
A droite, un groupe de jeunes filles tapotent leur portable en faisant preuve d'une grande indifférence aux garçons.
Sur la 'scène ´, un mat aux couleurs du drapeau indonésien, rouge et blanc, déjà prêt pour la fête nationale du 17 août.